Laznia Nowa Teatr / Nowa Huta : “La vie dans le théâtre” / Lueurs de l’ombre

Entretien
Théâtre
Réflexion

Laznia Nowa Teatr / Nowa Huta : “La vie dans le théâtre” / Lueurs de l’ombre

Le 17 Juil 2011
Maja Ostaszewska et Maciej Stuhr dans KONIEC (la fin) d’après Koltès, Kafka et Coetzee, mise en scène Kzrysztof Warlikowski. Photo Magda Hueckel / Nowy Teatr.

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Maja Ostaszewska et Maciej Stuhr dans KONIEC (la fin) d’après Koltès, Kafka et Coetzee, mise en scène Kzrysztof Warlikowski. Photo Magda Hueckel / Nowy Teatr.
Article publié pour le numéro
Couverture du 109 - Le théâtre en sa ville
109

NOWA HUTA, ça sonne comme un bloc, ça sig­ni­fie « nou­velle fab­rique d’acier ». C’est un quarti­er encore aujourd’hui con­sid­éré comme une ville, situé à env­i­ron cinq kilo­mètres à l’Est de Cra­covie. Le quartier/ville a été fondé en 1950 dans le cadre du pro­jet social­iste com­mu­niste autour de l’implantation d’un nou­veau com­plexe sidérurgique. Du lab­o­ra­toire expéri­men­tal de l’utopie social­iste, il devient au début des années qua­tre-vingt-dix le miroir d’un rêve déca­dent et tente depuis une recon­ver­sion lente et dif­fi­cile. C’est là qu’en 2005, après plusieurs mois de travaux de con­ver­sion, Bar­tosz Sszyd­lows­ki inau­gure la nais­sance d’un nou­veau théâtre, le Laz­nia Nowa Teatr, dans un ancien lycée tech­nique de la ville. L’activité de ce théâtre aujourd’hui à Nowa Huta et à Cra­covie est vue comme un exploit. Cet homme qui n’a pas peur des défis à grande échelle est égale­ment à l’initiative d’un nou­veau fes­ti­val « Boska Come­dia » à Cra­covie qui, en trois ans, est devenu le plus impor­tant fes­ti­val con­sacré à la créa­tion théâ­trale polon­aise. Nowa Huta, un homme, un nou­veau théâtre, un nou­veau fes­ti­val, Cra­covie, il y a là une fasci­nante his­toire où la vie, le théâtre et l’Histoire sont étroite­ment liés et cherchent à se rejoin­dre.

Nowa Huta : de l’héroïsme au mirage

En Pologne comme dans les autres pays de l’Est, la nais­sance de villes nou­velles pen­dant la péri­ode social­iste accom­pa­gne les poli­tiques d’industrialisation de masse sur l’ensemble du ter­ri­toire nation­al. Dès 1947, les plans de la ville nou­velle et de son aciérie sont inscrits dans le pre­mier plan tri­en­nal polon­ais. En 1949 la créa­tion de Nowa Huta est décidée, accom­pa­g­nant l’établissement du com­plexe sidérurgique, Huta Imiena Leni­na (HIL). En 1950, les pre­miers immeubles de loge­ment sont inau­gurés. La ville est con­stru­ite en arc de cer­cle et com­porte trois artères con­vergeant vers une place cen­trale encadrée par des bâti­ments stal­in­iens néo-clas­siques. Cet ensem­ble archi­tec­tur­al s’inscrit dans le style du réal­isme social­iste pro­mu par le régime stal­in­ien des années 1950. Le choix de l’implantation du site dans la périphérie de Cra­covie répond aux objec­tifs économiques et idéologiques du moment. Il s’agit de faire de la petite Pologne un sym­bole du social­isme voire davan­tage encore de trans­former Cra­covie « la bour­geoise », cap­i­tale cul­turelle de la Pologne en une ville pro­lé­taire grâce aux flux d’ouvriers venant habiter dans ses envi­rons. Du point de vue économique Nowa Huta va rem­plir son rôle du moteur du développe­ment de la ville et de la région, au-delà des espérances. À la fin années soix­ante-dix l’aciérie emploie quar­ante-trois mille ouvri­ers et pro­duit près de sept mil­lions de tonnes d’acier par an. Elle est alors l’usine la plus impor­tante et la plus pro­duc­tive d’Europe. Entre 1950 et 1985 sa pop­u­la­tion passe de dix-neuf mille à deux cent vingt-trois mille habi­tants.

Priv­ilégiée par le pou­voir com­mu­niste, Nowa Huta a para­doxale­ment été un lieu per­ma­nent de révolte et le fer de lance d’une résis­tance active con­tre l’autoritarisme du régime en place dès les années 1960. D’une croix plan­tée dans la nuit à la con­struc­tion d’une église par la pop­u­la­tion locale de 1967 à 1977, à l’engagement dans toutes sortes de man­i­fes­ta­tions de rues, Nowa Huta appa­raît comme un des prin­ci­paux lieux de résis­tance au pou­voir com­mu­niste dans les années 1980. Elle devient un bas­tion du syn­di­cat Sol­i­darnosc. À la fin de la décen­nie, la cité représente un des points d’appui aux mou­ve­ments d’opposition et pré­pare l’arrivée du pre­mier gou­verne­ment non com­mu­niste. C’est alors que Nowa Huta bas­cule dans la crise.

Au début des années 1990 le cen­tre économique de Cra­covie se déplace en effet vers l’Ouest, sur la vieille ville et ses exten­sions. Le poten­tiel de ville his­torique et de cité uni­ver­si­taire qui a échap­pé aux destruc­tions de la Sec­onde Guerre mon­di­ale pré­vaut pour redéfinir les axes de développe­ment de Cra­covie qui fut his­tori- que­ment la deux­ième cap­i­tale polon­aise. Dès lors, la crois­sance s’organise autour du tourisme ou des nou­velles tech­nolo­gies, bien loin de la sidérurgie priv­ilégiée durant la péri­ode com­mu­niste. Nowa Huta n’a pas bonne répu­ta­tion, « de l’autre côté » on la regarde comme une erreur som­bre à oubli­er. Ses habi­tants ont alors le sen­ti­ment d’être aban­don­nés, d’être les lais­sés-pour- compte de la libéral­i­sa­tion économique. Ce sen­ti­ment est d’autant plus fort qu’il mar­que un ren­verse­ment des représen­ta­tions par rap­port aux décen­nies précé­dentes. Les socia­bil­ités locales étaient en effet très dévelop­pées et définis­saient une con­science col­lec­tive généra­trice d’une iden­tité pos­i­tive. Cette con­science s’est forgée lors de la con­struc­tion du com­bi­nat et de la ville nou­velle, puis a été entretenue à l’âge d’or des luttes sociales et poli­tiques. L’identité pos­i­tive a été con­tre­bal­ancée depuis quinze ans par des représen­ta­tions néga­tives, notam­ment du fait des élus de Cra­covie souhai­tant effac­er les signes du passé social­iste. Dès le début des années qua­tre-vingt- dix Nowa Huta et sa pop­u­la­tion devi­en­nent donc les por­teurs d’un miroir sur lequel on lit l’échec d’une utopie et le mirage de l’héroïsme d’une vie. La recon­ver­sion est dif­fi­cile, la voie du futur peu évi­dente pour la ville nou­velle qui doit se réap­pro­prier son his­toire et trou­ver un nou­veau sens. Les tram 4 et 22 con­duisent aujourd’hui directe­ment depuis le cen­tre his­torique de Cra­covie jusqu’a l’entrée de la fonderie (Huta) Sendimierz (l’anciennement bap­tisée Lenine) en pas­sant par une anci­enne zone de « no man’s land » désor­mais con­quise par un vaste com­plexe com­mer­cial. Aujourd’hui Nowa Huta est donc une curiosité inté­grée au cir­cuit touris­tique pro­posé à la périphérie de Cra­covie.

Où sor­tir donc à Nowa Huta ? Dans tous les guides récents on con­seille qua­si­ment en pre­mier lieu, le « lieu de cul­ture alter­na­tive et inno­vante, basé dans un ancien lycée tech­nique recon­ver­ti en salle d’exposition et de spec­ta­cles, le Teatr Łaz­nia Nowa dont le bar est ouvert tous les soirs et mérite à lui seul le détour ». For­mule à la fois juste et sim­pliste, déroutante et déce­vante quand on s’intéresse de près à l’histoire et aux activ­ités de ce théâtre qui, le pre­mier soir où je m’y suis ren­due, m’a immé­di­ate­ment don­né à penser que s’y cachait un pro­jet hors norme.

Laz­nia Nowa Teatr / KONIEC (la fin) de War­likows­ki. Ren­con­tre aux extrémités

Je m’y suis ren­due plusieurs fois. La pre­mière, c’était au mois de décem­bre dans le cadre de la troisième édi­tion du Boska Kome­dia fes­ti­val (3 – 12 décem­bre 2010), qui, bien que très récent, compte désor­mais avec le War­saw The­atre Meet­ings qui se tient tous les ans début avril à Varso­vie, comme le plus impor­tant fes­ti­val de théâtre polon­ais aujourd’hui. La pre­mière fois j’y ai vu KONIEC (La fin), le spec­ta­cle que War­likows­ki a mon­tré le mois dernier au théâtre de l’Odéon à Paris.

De mon arrivée jusqu’à la fin du spec­ta­cle qui dure plus de qua­tre heures, quelque chose s’est pro­duit de l’ordre de l’expérience intérieure. Il m’avait sem­blé alors que des clés de ce choc sen­si­ble se trou­vaient dans le rap­port qui s’était tis­sé entre cette salle de Nowa Huta et le pro­pos du spec­ta­cle. À Paris, après avoir vu le spec­ta­cle dans la salle à l’italienne du théâtre de l’Odéon cette idée s’est con­fir­mée. Je me sou­ve­nais alors de l’architecture mon­u­men­tale du théâtre à Nowa Huta, de ses trois mille cinq cents mètres car­rés, de ses lignes froides et rigoureuses et comme les thèmes et les corps sem­blaient entr­er en réso­nance avec lui. En effet, du désir à la perte pour finir sur la ques­tion de la croy­ance (foi?), ce que ce terme peut sig­ni­fi­er encore pour l’écrivain, pour celui qui ne l’est pas, d’être « artiste » dans une petite ville d’ouvriers, de gag­n­er des con­cours de danse, de vouloir se lier jusqu’à l’extrême, la mort… et tout cela tou­jours en lien avec le thème de la porte, la com­pré- hen­sion de la dra­maturgie con­stru­ite par mon­tage de textes et asso­ci­a­tions de motifs sem­blait se don­ner comme par exten­sion et dis­so­lu­tion dans l’espace. C’était comme si le sens sur­gis­sait par impres­sions, par échos, par chocs, par série d’implosions. Tout ça était absol­u­ment lié avec le gigan­tesque vide envi­ron­nant. La mise en scène et la scéno­gra­phie sem­blaient avoir été pen­sées pour l’espace, dia­loguer con­stam­ment avec lui, se heurter à lui.

Vues de Nowa Huta. Pho­tos D. R.

Dès les pre­mières min­utes comme un principe s’était mis en place, Baby­lone danseur homme femme, per­son­nage le plus « écorché » se lançait dans une danse de vie et de mort, comme dans un corps à corps avec l’espace, se bri­sait. Ce principe était celui, dérisoire et trag­ique, d’être un corps qui danse et qui ressent, d’être un être à la beauté presque sur­na­turelle, d’une fragilité et d’une sen­si­bil­ité à la lim­ite du per­mis, un héros trans­gres­sif même dans le fait de se mon­tr­er ain­si, en train de se dépouiller, en même temps que comme un « cafard » dans la nuit il peut ray­on­ner, un héros qui s’exhibe et se débat aux fron­tières de sa pro­pre extrémité, tout ça con­tre un bloc glacé, sous le regard impas­si­ble d’un mur d’acier. En tant que spec­ta­teurs, on com­pre­nait qu’il s’agirait pen­dant plusieurs heures d’être les témoins silen­cieux d’une lutte à mort des corps con­tre un mys­tère exis­ten­tiel muet, entre­coupée de dia­logues où tou­jours un être allait se soumet­tre et s’abîmer devant un autre plus fort. Tout cela était ampli­fié par le rap­port à l’espace, entre cette présence et ce lieu pré­cisé­ment, c’est là que l’histoire au-delà de l’histoire allait se racon­ter. Il me sem­blait que le fonc­tion­nement était sim­i­laire pour de nom­breux élé­ments de la scéno­gra­phie. Du mul­ti­ple usage du thème de la vit­re, du miroir, de la porte, de la vidéo (qui ren­voient à l’image de soi et à l’identité), jusqu’aux transformations/sublimations de tous les per­son­nages féminins car­ac­téris­tiques de l’univers de War­likows­ki, il sem­blait que tou­jours il y avait dans le corps de la pièce et au-delà d’elle, « une his­toire dans l’histoire » en train de se dérouler. Je me sou­viens notam­ment de l’impression très forte provo­quée par la pre­mière ouver­ture des portes : c’était comme un mur pos­si­ble­ment en train de se scinder, mais der­rière le mur qui s’ouvre, se trou­vait un nou­veau mur. Je pen­sais à la généra­tion de jeunes venus après l’effondrement com­mu­niste, à Nowa Huta, aux Polon­ais. Je pen­sais à la sen­sa­tion d’électricité et de lien presque généra­tionnel dans lequel j’étais entrée lors de mon pre­mier séjour à Moscou au print­emps 2006. Un lien muet que j’avais tis­sé dans cette ville immense où je m’étais per­due dans un élan, avec la jeunesse que je voy­ais partout dans les rues, à la fois radieuse et dés­espérée, pleine d’un espoir sans des­ti­na­tion, qui écoutait de la musique et se soûlait par bancs entiers dans des îlots de ver­dure entre deux sta­tions de métro stal­in­ien au cœur de la ville, du para­doxe entre le wag­on en fer­raille et la majesté du mar­bre, entre ces jeunes sur lesquels je voy­ais quelque chose de vrai et le men­songe clin­quant des lus­tres et des immenses escaliers qui débouchaient sur le chaos à l’extérieur, celui du plus récent cap­i­tal­isme, le plus sauvage que j’avais encore ren­con­tré. « C’est une his­toire dans l’histoire… Est-ce que tu te sens per­du dans un labyrinthe ? Ne cherche pas un moyen de sor­tir ! Tu n’en trou­veras pas… Il n’y a pas d’issue. », ces phras­es, par­mi les pre­mières de la pièce, auraient aus­si bien pu s’adresser au spec­ta­teur en train de regarder la pièce se dévelop­per dans cet espace de Nowa Huta. Tous les élé­ments qui con­sti­tu­aient cette mise en scène sem­blaient dia­loguer sur plusieurs niveaux : intime, his­torique, méta­physique. Et tous, acteurs et spec­ta­teurs, nous étions comme pris dans un bateau, – déjà ce tra­jet qu’il avait fal­lu faire pour venir ici –, embar­qués pour une tra­ver­sée de la vie face à « l’angoisse de l’invisible », dit War­likows­ki, face à face avec la ques­tion de la per­spec­tive, de l’issue, de l’extrémité ultime, de « la fin ». Gradu­elle­ment, nous deve­nions cet acteur qui se retrou­ve nu face à la porte, face à la ques­tion même de l’existence et de son but où toutes les croy­ances, nous dit-on sans cesse, se sont effon­drées. Une lutte dans un insond­able et inquié­tant vide, où l’histoire de ces morts et de ces blessés, eux aus­si quelque part écorchés, sem­blait con­stam­ment raison­ner.

Face à ce vide, comme une médi­ta­tion donc s’engageait. L’imaginaire se met­tait à tra­vailler, ten­tait de faire des asso­ci­a­tions, de rem­plir. Je pen­sais main­tenant à l’histoire de la Pologne, à Varso­vie envahie, bom­bardée, à ses avenues en hiv­er, longues, immenses, glaciales, à ses rues encore telle­ment stig­mates du passé, et je revoy­ais ces HLM de Nowa Huta, je voy­ais les mul­ti­ples idéaux, les erreurs, les croy­ances, les men­songes, l’oppression et com­ment des hommes avaient lut­té et jusqu’au vide que tout ça avait lais­sé. La vie avec ses éclairs et ses blessures, celles de la Pologne, de Varso­vie, de Nowa Huta, de cet ancien lycée tech­nique con­stru­it pour une idée, puis détru­it à l’intérieur puis recon­stru­it pour une autre idée, éclairs et blessures de ces acteurs à vif devant nous, mul­ti­ples reflets du met­teur en scène en train de son­der les blessures de l’être et de quelles croy­ances arrachées elles auraient pu naître. Il y a donc eu une alchimie extra­or­di­naire entre cet immense bâti­ment et des hommes brûlants dedans, entre le lieu du réel et celui du rêve de l’artiste, du mar­gin­al, du désir­ant. « Un vrai mys­tère est insond­able et rien n’est caché à l’intérieur. Il n’y a rien à expli­quer. Il a été dit que la logique de cette his­toire est la logique d’un rêve. » Tout se mélangeait et deve­nait un pour évo­quer cette « fin » dont il était ques­tion. Comme une métaphore même du geste artis­tique, de l’homme pris dans le flux de l’Histoire, qui se débat, emporté, irrémé­di­a­ble­ment, dévoré.

À l’entracte, dans cet état de médi­ta­tion vers lequel le spec­ta­cle m’avait con­duit, je me retrou­vais à déam­buler de nou­veau dans les couloirs gigan­tesques. Je me demandais où les gens avaient dis­paru. Le vide deve­nait plus sidérant encore. Je cher­chais à boire, j’avais faim, il n’y avait rien à manger ici, pas de bar, de buvette, tant mieux, tant mieux je com­mençais à penser, il fal­lait atten­dre, le temps que le décor se change, que les acteurs se changent, sen­tir le lieu, regarder les gens. Puis je ne sais com­ment soudain je me suis retrou­vée dans une sorte de bar café, soudain les gens étaient comme col­lés, pen­dant dix min­utes l’espace s’était réduit dans un cœur minus­cule chaleureux et plein. Ce café, c’était vrai. C’était à vrai dire comme un de ceux où je m’étais ren­du à Wro­claw l’année précé­dente et où j’avais été frap­pée là aus­si : comme dans une gigan­tesque dom­i­nante grise et peu souri­ante des rues en hiv­er, toute une pop­u­la­tion de jeunes venaient là, arrangeaient ces cafés-là, comme un instinct et une sorte de néces­sité de créer des îlots de chaleur, de sauvagerie et de beauté. Quelque chose de chaud aus­si était donc bien pos­si­ble, con­sti­tu­ait même le cœur de ce molosse d’acier, quelque chose de très sim­ple par ailleurs, de très humain, qui ne ressem­blait en rien avec la sen­sa­tion glacée des cafés des grandes insti­tu­tions ou musées d’art qu’on trou­ve un peu partout dans toutes les grandes villes d’Europe. Bref, sans trop savoir ce qui se fai­sait dans ce lieu, j’ai sen­ti une âme der­rière, un pro­jet.

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Stéphanie Lupo
Stéphanie Lupo est Docteur en Études Théâtrales de la Sorbonne et diplômée de mise en...Plus d'info
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