Le théâtre ne doit pas courir après le cinéma

Entretien
Théâtre

Le théâtre ne doit pas courir après le cinéma

Entretien avec Jean-Louis Martinelli

Le 26 Avr 2009
Jean-Pierre Léaud et Bernadette Lafont dans LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean Eustache, 1973.
Jean-Pierre Léaud et Bernadette Lafont dans LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean Eustache, 1973.

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Jean-Pierre Léaud et Bernadette Lafont dans LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean Eustache, 1973.
Jean-Pierre Léaud et Bernadette Lafont dans LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean Eustache, 1973.
Article publié pour le numéro
Couverture du numéro 101 - Extérieur Cinéma - théâtre national de Nice
101

Yan­nic Man­cel : Vous avez en 1991 don­né une ver­sion théâ­trale de La Maman et la putain de Jean Eustache. Or de tout ce que j’ai lu de vos déc­la­ra­tions d’intention ou notes d’accompagnement, ce qui me sur­prend le plus est que vous n’aviez jamais vu le film avec Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun et Bernadette Lafont.

Jean-Louis Mar­tinel­li : C’est vrai, et je ne l’ai tou­jours pas vu aujourd’hui, trente-huit ans après sa paru­tion et dix-huit ans après la mise en scène.

Y M : Com­ment donc le scé­nario et les dia­logues sont-ils par­venus  dans vos mains ? 

J.-L. M : De la manière la plus sim­ple qui soit. Les Cahiers du ciné­ma avaient édité le scé­nario. J’ai acheté le livre en librairie, je l’ai lu et j’ai tout de suite eu envie de le mon­ter au théâtre. Françoise Lebrun m’a d’ailleurs con­fir­mé pas la suite que d’autres édi­teurs, et notam­ment Gal­li­mard, s’étaient égale­ment intéressés à la pub­li­ca­tion du scé­nario. Je suis pour ma part con­va­in­cu que Jean Eustache était aus­si et peut-être avant tout un homme de lit­téra­ture : il pou­vait réciter presque par cœur des nou­velles entières de Tchekhov, il citait Céline comme il res­pi­rait…

Y. M. : J’en reviens au film. Quand on monte un spec­ta­cle dans un Cen­tre Dra­ma­tique comme celui de Toulouse, ce qui fut le cas, on a les moyens, par la Ciné­math­èque ou tout autre sys­tème de prêt, de se faire pro­jeter une copie du film. Pourquoi avoir obstiné­ment refusé de le voir ? 

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Yannic Mancel
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