L’espace imaginaire entre deux oreilles

Entretien
Musique
Performance

L’espace imaginaire entre deux oreilles

Entretien avec Lieven Dousselaere

Le 25 Avr 2022
On traversera le pont une fois rendu à la rivière, conception et mise en scène Antoine Defoort, Mathilde Maillard, Sébastien Vial, création Le Vivat (Armentières), 2017. Photo Simon Gosselin.
On traversera le pont une fois rendu à la rivière, conception et mise en scène Antoine Defoort, Mathilde Maillard, Sébastien Vial, création Le Vivat (Armentières), 2017. Photo Simon Gosselin.

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On traversera le pont une fois rendu à la rivière, conception et mise en scène Antoine Defoort, Mathilde Maillard, Sébastien Vial, création Le Vivat (Armentières), 2017. Photo Simon Gosselin.
On traversera le pont une fois rendu à la rivière, conception et mise en scène Antoine Defoort, Mathilde Maillard, Sébastien Vial, création Le Vivat (Armentières), 2017. Photo Simon Gosselin.
Article publié pour le numéro
146

Mem­bre de l’Amicale, une coopéra­tive instal­lée à Lille et à Brux­elles au ser­vice de pro­jets trans­ver­saux, entre spec­ta­cle vivant et arts visuels, Lieven Dous­se­laere est à la fois musi­cien, réal­isa­teur sonore et per­formeur.

Quel par­cours t’a mené à la réal­i­sa­tion sonore ?

J’ai fait des études de psy­cholo­gie et Com­par­a­tive sci­ences of cul­ture (anthro­polo­gie) à l’université de Gand, ce qui, en apparence, n’a pas grand-chose à voir avec la créa­tion sonore. En revanche, j’ai tou­jours été fasciné par la musique. Petit, comme beau­coup d’enfants, j’écoutais les vinyles de mes par­ents. Quand j’avais dix ans, mon frère aîné et un cousin m’ont fait décou­vrir le métal. Même si je n’aimais pas tous les morceaux, j’étais fasciné par le son, la tex­ture des gui­tares, la dis­tor­sion. J’ai su tout de suite que je voulais moi-même pro­duire ces sons-là. À treize ans, j’ai finale­ment réus­si à m’acheter une pre­mière gui­tare et très vite, j’ai for­mé mon pre­mier groupe avec deux copains. Pen­dant mes études, j’ai sou­vent dû emprunter l’ordinateur d’un ami et j’ai ain­si décou­vert qu’on pou­vait faire de la musique et manip­uler des sons avec des logi­ciels. C’était aus­si l’époque des mini­dis­ques, ce qui était l’outil par­fait pour aller enreg­istr­er de la matière sonore un peu partout. Après mes études, l’un de mes colo­cataires fai­sait des per­for­mances et c’est grâce à cela que j’ai réal­isé ma pre­mière créa­tion sonore. Mais l’idée de tra­vailler dans le milieu du spec­ta­cle vivant est vrai­ment arrivée quand, un peu par hasard, j’ai par­ticipé à une pièce de Raimund Hoghe en tant que per­formeur1. Cette expéri­ence m’a telle­ment plu que j’ai voulu rester act­if dans ce milieu. Je me suis aus­si aperçu que ce n’était pas seule­ment la créa­tion musi­cale qui m’intéressait, mais que le plaisir de créer se trou­ve partout.

Com­ment décrirais-tu ton méti­er ?

  1. Young Peo­ple, Old Voic­es, créé en 2001 au Kaaithe­ater (Brux­elles). ↩︎

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Chloe Larmet
Docteure en Arts du spectacle, Chloé Larmet mène une recherche sur les esthétiques scéniques contemporaines...Plus d'info
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